Entre terre et mer
C’est dans la nature qu’elle trouve son inspiration. La sérénité d’un paysage envoûte Isabelle. La force de la nature dirige son trait en une écriture automatique.
Une fois le trait posé, les dessins à l’encre sur papier de chine ou papiers imprimés(journaux, vieilles encyclopédies…) seront utilisés comme une peau. Découpés et froissés, déchirés, torturés, ils seront marouflés sur la toile préalablement préparée à la peinture acrylique, dans un jeu de cache-cache et de transparence entre le fond et le graphisme et ce pour chacune de ses mises en scène. parfois l’esquisse sera peinte aussi sur son verso.
Les papiers se font écho entre eux et leurs superpositions forment un masque derrière lequel se cache une autre vérité. La matière devient minérale ou végétale et in fine, ni la couleur ni le trait ne l’emporteront.
« Un matin, l’un de nous manquant de noir, se servit de bleu. L’impressionnisme était né. »( Renoir)