pinceau

Trait pour trait : l’encre de chine

Le travail d’Isabelle d’Arboussier s’appréhende toujours dans une perspective sérielle et thématique jusqu’à l’obtention d’une synthèse visuelle: dire tout avec peu.
Elle est influencée par le travail en noir et blanc de Félix Valloton et apprécie la spontanéité du trait pour les paysages et les personnages de Mathurin Méheut.
Le trait du pinceau dans une gestuelle proche de la calligraphie, sera toujours le commencement pour chacune de ses oeuvres. La poésie toute japonaise d’un trait vif et précis rappelle un Haïku simple et unique.Il donne le ton d’un rêve sensoriel qui a nécessité tous nos sens
La précision de l’exécution donne le change à une apparente simplicité.
« L’unique trait de pinceau est l’origine de toute chose, la racine de tous les phénomènes. Ce trait simple constitue en fait la forme la plus élémentaire dont dispose le langage plastique, toutes les autres formes n’étant que des variantes ». (Shitao. XVIII ème sciècle)